A moitié vide

Je suis comme ça : parfois tout va bien et puis à d’autres moments, ma vie n’est qu’un verre à moitié vide…

La maison sur laquelle nous avions eu un coup de coeur vendredi nous est passée sous le nez. Je m’étais projetée. La nouvelle a été dure à avaler (d’ailleurs je crois que ce n’est pas encore totalement fait).

Lucien est fatigué et pénible à souhait.

Louise est dans sa bulle et n’est pas concentrée. Ca m’aaaaagace!

Tous mes vêtements me boudinent et je me rends bien compte que j’ai tranquillement repris les kilos que j’avais mis plusieurs mois à perdre.

Bien évidemment je m’en veux à mort.

Il pleut depuis des jours et des jours. J’aime pas la pluie.

Ah et puis j’ai mal à l’épaule (de toute façon quand j’ai le moral dans les chaussettes j’ai toujours mal quelque part, comme les vieux).

En même temps je commence à me rapprocher dangereusement de la quarantaine, peut-être que je suis un peu vieille après tout.

Je n’ai presque plus de commentaires sur le blog depuis quelques semaines. Et si vous n’aimiez plus me suivre?

Et puis finalement, est-ce que ce blog a encore du sens? Je pourrais peut-être me contenter d’avoir un compte Instagram après tout?

Little, Doolittle et j’en passe, pourquoi on parle de plein de blogueuses et pas de moi?

Je suis certainement moins intéressante.

Remarque quand j’y pense ma décoration n’est pas dans l’air du temps, je ne dors pas dans des draps en lin de chez Merci et mon canapé Ikea fait vraiment la gueule. Je ne suis pas franchement inspirante comme nana.

Hier on m’a proposé un partenariat lamentable par mail. Quand j’ai répondu que la contrepartie proposée me paraissait insuffisante, on m’a répondu que c’est tout ce que l’on pouvait me proposer étant donné mon nombre de visiteurs. Et vlan, dans les dents!

Je ne vous parle même pas de mes cheveux. Entre les couleurs que je dois faire toutes les 5 semaines et ma tête de cocker depuis une semaine de toute façon…

Je passe également l’ambiance chez moi. Vous vous doutez que je suis charmante et que je ne m’énerve jamais (oh la la quand je pense au nombre de gros mots que je dis en ce moment).

Mais que mes enfants ne s’inquiètent pas trop, je ne le pensais pas quand je leur ai dit que j’allais les vendre.

Remarque ils vont surement finir par partir d’eux mêmes si je continue à leur faire manger des petits pois en boite et des knackis.

Bon allez, je vous laisse.

Vivement demain, en espérant que ça aille mieux.