Retour sur la "dame du dodo"

Ca y est, nous avons vu le « docteur du dodo »…enfin plutôt la « dame du dodo » car en fait elle n’est pas médecin. Pour moi ça ne change rien mais autant le préciser.

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Avant de vous raconter brièvement les conseils qu’elle nous a donné, je tiens à insister sur le fait que tous les enfants, tous les parents et toutes les situations sont uniques et que ce que vous allez lire ne s’appliquera probablement pas à votre cas. A bon entendeur!

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Nous avons passé 2 heures dans son bureau rempli de jouets et le temps est passé à la vitesse de l’éclair. Elle nous a écouté, nous a observé, nous a parlé. Et quand je dis « nous » c’est mon conjoint, Lucien et moi car les consultations se passent impérativement avec les deux parents et l’enfant concerné.

Après un  état des lieux de la situation et du comportement de mon fils, il semble que son cas ne soit pas désespéré…c’est déjà ça. Maintenant il y a des choses que nous faisons bien (ça fait toujours du bien de le savoir et de l’entendre) et d’autres sur lesquelles nous devons travailler.

Premier point, l’emplacement des lits dans la chambre des enfants. Problème : Lucien ne voyait pas sa soeur quand il était allongé, ce qui (et je peux le comprendre) peut perturber un enfant et son lit ne se trouvait pas dans un coin (réconfortant). Nous avons donc décalé le lit de Lucien comme on a pu (12 mètres2 ne laissent pas toujours beaucoup de possibilités).

Tout n’a pas encore trouvé sa place mais en gros la photo de gauche représente « l’avant » et la photo de droite « l’après ». Le lit a glissé dans le coin et le sens de couché de Lucien a été inversé pour qu’il voit Louise qui se trouve dans sa diagonale.

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Deuxième point, nos habitudes / rituels du coucher. Sur ce point là, nous avions presque tout bon puisque depuis quelques mois c’est mon conjoint qui couche Lucien. Ca évite à mon cher fils de m’embobiner et de faire durer la chanson, le câlin…un dernier câlin…mais oui maman t’aime…enfin vous voyez ce que je veux dire. Les papas sont plus brefs et c’est tant mieux. Pour la nuit, jusqu’à présent nous alternions pour aller secourir notre fils dans l’épreuve terrible de la perte de tétine ou pour essayer de le rendormir. Maintenant, c’est mon conjoint qui doit y aller systématiquement et cela pour les mêmes raisons que le coucher (oh mon poussin, que tu es mignon…oui maman t’aime…chut il faut dormir…enfin vous voyez bis).

Dernier point, les réveils nocturnes ou trop matinaux (Lucien étant capable de se réveiller à 5h30). Si notre oiseau de nuit décide de faire trop de raffut, hop, direction son lit pliant dans le salon question qu’il ne réveille pas sa soeur (bon en fait on l’entend presqu’aussi bien) et surtout pour le mettre à l’écart pour qu’il comprenne que la nuit, on dort. Et puis c’est tout. Là dessus, je ne saurais vous dire pour le moment si cela fonctionne. On a essayé d’appliquer ce conseil mais Lucien a décidé (hasard?) d’être malade ce week-end donc étant donné qu’il avait de la fièvre, on a eu pitié de lui et nous l’avons pris dans notre lit.

Et c’est tout? Globalement, oui. Elle nous a également fait plein de commentaires sur notre façon d’être avec Lucien. Mon conjoint s’en tire bien car il est à la fois présent mais ferme. De mon côté en revanche, j’ai quelques progrès à faire. Rien de bien grave mais en gros il ne faut pas que je me fasse mener par le bout du nez par mon fils (quoi???? moi???). D’autres facteurs / événements peuvent aussi expliquer ses troubles du sommeil (comme notamment le fait que je sois au chômage) mais là-dessus, nous avons moins de moyen d’agir à court terme.

Je dois rappeler la « dame du dodo » dans quelques jours. Maintenant que Lucien n’est plus malade, on va vraiment pouvoir commencer à appliquer tous les conseils (le lit pliant est rangé dans un coin du salon). En revanche il faudra que je vois avec elle comment gérer les problèmes d’endormissement car nous n’avons pas vraiment de solutions. Hier par exemple, Lucien a eu le droit à son rituel (changement de couche, histoire, petite chanson) avec son papa mais il ne voulait pas s’endormir. Dans ce cas, c’est très compliqué pour nous de le laisser pleurer puisque sa soeur dort dans la même chambre.

En résumé, rien de miraculeux pour l’instant mais ce rendez-vous m’a donné de l’espoir.Je sais que les problèmes de sommeil de Lucien ne vont pas disparaître du jour au lendemain mais je suis optimiste. Lucien quant à lui a beaucoup écouté cette femme et a acquiescé quand elle lui a expliqué qu’il fallait qu’il dorme et qu’il arrête d’embêter tout le monde. J’étais tellement bouleversée de le voir la fixer et hocher la tête que j’en ai pleuré. Oui, car 18 mois de nuits de merde, ça rend sensible.

Je vous ferai un point la semaine prochaine pour vous dire comment on avance.

En tout cas merci beaucoup beaucoup beaucoup pour tous vos adorables messages! Et j’en profite pour faire un spéciale cace-dédi à Emilie sans chichi suite à son billet d’hier : « Emilie, pas sûre qu’il y ait de solutions miracles mais sache que je compatis.

12 Comments

  • coline15
    21 août 2016
    reply

    Chère Paulette,
    nous sommes dans une situation similaire, nous atteignons le point de non retour. On m’a communiqué le contact de Mme Nemet-Pier il y a j2 jours.
    -*Puis je vous demander le coût de cette consultation?*-
    Nous avons un rdv à l’hôpital Necker début septembre avec un pédiatre – j’attends beaucoup de se rendez-vous afin d’être certaine que que nos nuits blanches ne sont pas dues à un problème physiologique de notre petite de 18 mois.
    En vous remerciant par avance,

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