Cape ou pas cape Paulette?
J’ai appris à coudre avec ma maman quand j’étais petite. Enfin « appris », c’est un bien grand mot. Disons que j’ai plutôt appris à me servir d’une machine, ce qui est déjà beaucoup.
A 20 ans, j’ai hérité de la-dite machine et pendant de très nombreuses années, elle est restée dans un placard, un peu comme si elle était ensorcelée. Il me paraissait un peu fou de me servir de cet objet que j’avais vu pendant si longtemps entre les mains de celle qui m’avait appris à m’en servir.
Et puis j’ai eu Louise et quand elle a eu 3 ou 4 ans, j’ai commencé à lui coudre de petites jupes toutes simples.
Je n’ai pris que 2 cours dans ma vie : le premier pour apprendre à faire des boutonnières (pas vraiment utile puisque depuis j’ai changé de machine et qu’elle les fait toute seule) et un second pour poser des fermetures éclair. Mais cela reste encore ma hantise. Je ne me suis jamais lancée dans un projet où je devais en poser une.
Pour le reste, je progresse petit à petit en fonction des projets que j’entreprends.
Quand Andrea de Parisienne de couture m’a contactée en décembre pour me proposer de tester de sa première box j’ai été très flattée. Et puis quand j’ai vu qu’il s’agissait de coudre une cape avec un col et des boutonnières, j’ai franchement moins fait la maligne.
Bon et puis il a bien fallu que je me lance!
J’ai fait pas mal de bêtises, pas toutes réparables mais heureusement pas trop voyantes. La plus belle est que j’ai quand même réussi à cramer le tissu suffisamment pour qu’on voit la trace de la semelle du fer. J’ai failli en pleurer. J’ai finalement retourné le tissu et on n’y voit que du feu.
Je me suis fait pas mal de noeuds à la tête, j’ai cousu, décousu, recousu certaines parties. J’ai envoyé des messages à Andrea quand j’avais des doutes. Elle m’a guidée au mieux et au final, j’ai réussi à coudre la « Cape ou pas cape Mimi?« .
Mon chéri a fait quelques photos hier. Il manque l’intérieur et les jolies finitions qu’on ne voit pas alors que c’est la partie que j’ai le mieux réussi je crois. Mais ce n’est pas grave, je suis fière de vous montrer le résultat.
La moralité de cette jolie cousette est qu’il faut se lancer. Et puis en couture, les erreurs sont le plus souvent rattrapables (mis à part les boulettes de fer à repasser…). Il suffit souvent de s’armer d’un peu de patience et de croire en soi.
Le point super positif est que tout le matériel était dans la box (tissu, fil, boutons, etc), je n’ai absolument rien eu à acheter. Cela fait gagner un temps fou et évite de se poser des questions existentielles du type : « est-ce que je prends des boutons dorés ou bleu marine? », est-ce que ce biais n’est pas un peu brillant? »…enfin vous voyez ce que je veux dire. Et puis, même si cette box m’a été offerte, je trouve que 55 euros, c’est un prix plus que raisonnable pour réaliser une cape dans un lainage de qualité.
Pas de gros points négatifs à soulever si ce n’est qu’il est spécifié sur le site que ce projet s’adresse aux débutants sachant se servir d’une machine à coudre. Il faut clairement être un peu plus calé, ne serait-ce que pour bien maîtriser le language employé dans les indications.
En tout cas, merci Andrea pour ta confiance.
Allez, la prochaine fois je tente une fermeture éclair.