6 jours plus tard…

6ème et avant dernier jour seule avec mes enfants. Je suis encore vivante, alleluia! Je tenais avant toute chose à vous remercier pour vos conseils et vos adorables messages sur ce blog, sur la page Facebook ou sur Instagram. Ca fait un bien fou de ne pas se sentir seule dans ses galères et ses nombreux doutes de maman.

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Voici dans le désordre ce que je retiendrai de ces quelques jours.

1. Quand le chat n’est pas là, les souris se disent qu’elles vont pouvoir danser

Dans un couple, c’est souvent le papa qui est le plus sévère et la maman qui est plus permissive (certes l’inverse existe mais là n’est pas la question). Quand les 2 parents sont présents, cela permet d’avoir un juste milieu. Alors quand le papa s’absente, il semblerait que les enfants se disent un truc du genre : « youhouhhhhhhh, ça va être la fête du slip! ».

Détrompez-vous, la maman seule est pleine de ressources et peut même être encore plus sévère que le papa…question d’instinct de survie.

A cause d’une sombre histoire de fromage demandé, ouvert et ensuite refusé, Lucien a fait des allers-retours dans son lit pendant 40 minutes mercredi soir. Chez nous c’est comme ça, si tu l’as demandé, tu le manges. Il aura mis du temps à céder mais j’ai fini par lui faire goûter du bout des lèvres le dit-fromage. Et aussi à lui faire comprendre que le boss, c’est moi (na!). D’habitude, je n’ai jamais le cran, le courage, l’envie de faire ça. Mais là je me suis dit que si je cédais une fois, j’étais foutue.

2. Garder son sang froid, garder son sang froid, garder son sang froid…

On a beau savoir qu’il est important de garder son sang froid, quand on est fatiguée et à bout de nerfs (comme beaucoup de mamans, non?), on perd très très vite son calme et, au choix : 1/ on crie, 2/ on pleure ou 3/ on fait comme si on n’avait rien vu / entendu. Il existe apparemment de très rares mamans qui gèrent toujours tout en restant zen mais personnellement, je n’en ai jamais rencontré.

Cette semaine, je le sais, j’ai trop crié. Ca ne résout rien mais dans certaines situations c’est vraiment pas facile d’être cool. Exemple de la vraie vie : Lucien a de nouveaux chaussons pour la crèche. Mercredi, quand je suis allée le chercher à la crèche, il n’a pas voulu les enlever pour mettre ses chaussures. En rentrant à la maison, ça m’a plutôt arrangée…sauf qu’au moment de prendre son bain, il a aussi voulu les garder. Quand je lui ai enlevés, il criait tellement que j’ai dû cirier plus fort que lui pour qu’il m’entende, je l’ai plongé dans le bain, lavé et rincé en 15 secondes chrono. Que la mère qui sait gérer ça sans hurler parle maintenant ou se taise à jamais (et la réponse « ne pas lui donner de bain » ne compte pas).

J’ai aussi pleuré, une seule fois. Il faut dire que Lucien m’avait déjà fait passer 2 nuits de merde. Et après s’être endormi à 21h30 mardi soir, il s’est réveillé à 5h45. Je me suis donc retrouvée avec lui dans le salon (pour qu’il ne réveille pas Louise) à le supplier en pleurant de se rendormir. Devant son refus, j’ai déplié son lit (qui est dans le salon depuis notre rendez-vous avec la dame du dodo), je l’ai mis dedans et je suis retournée dans mon lit. Il a pleuré une vingtaine de minutes et a fini par se rendormir.

3. L’organisation

Vous avez été nombreuses à me parler d’organisation. J’ai suivi certains des conseils qui m’avaient été donnés et notamment celui de préparer les vêtements des enfants la veille.

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C’est vrai que ça simplifie énormément les matins. Donc je vais garder cette bonne habitude.

4. La difficulté de communiquer par téléphone

Autant une petite fille de 4 ans 1/2 sait bien parler au téléphone, autant pour un bébé de 18 mois c’est plus compliqué. Tous les soirs en rentrant de l’école et de la crèche nous appelons leur papa mais Lucien a eu du mal à comprendre. Entendre la voix de son papa sans le voir, ça fait bizarre. Du coup il lui a parlé les 2 premiers jours et maintenant quand je lui demande s’il veut dire bonjour à papa il refuse.

Je ne sais pas s’il existe une technique miracle. Peut-être Facetime mais nous n’avons pas réussi à en faire (pas assez de réseau à la montagne vraisemblablement).

5. Papa par-ci, papa par-là

Quand le papa n’est pas là, il devient vite une obsession.

Lucien a des peluches Renard (une grande et une petite). Depuis qu’ils les as, le grand renard a toujours été la Maman. Mais cette semaine il l’appelait Papa.

Dans la rue, toutes les voitures sont devenues celles de son papa : « vroum papa? »

Hier en rentrant à la maison il m’a demandé : « papa? ». « Non Lucien, papa n’est pas là, il est au ski ».

Et ce livre où un bonhomme fait du ski : « papa? ».

Tout cela est bien sûr normal mais ça ne m’a pas empêché de m’en étonner.

Bref, si tout n’a pas été simple à gérer, cette semaine en tête-à-tête avec mes enfants aura tout de même été agréable. Bien sûr j’ai hâte d’être demain quand mon chéri va rentrer pour voir leurs têtes et leurs sourires…et pouvoir me tourner les pouces le temps d’une journée.

11 Comments

  • 8 février 2014
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    Wondermom !!! Youhouuuuuuuuuuuuu ! You did it ! Et je sais oh combien on se sent lessivée en fin de semaine… Repos bien mérité 🙂 Bises !

  • 7 février 2014
    reply

    Merci à toi d’oser avouer qu’il n’est pas toujours évident d’être Maman. Je crie aussi et je culpabilise ensuite ! Tu t’ais bien débrouillé toute la semaine. Plus que quelques heures et tu pourras te reposer. Courage pour les dernières heures.

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